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Vente vs location : pourquoi tant de bouleversements ?

Les crises se succèdent, après la crise sanitaire et la guerre en Ukraine s’ajoutent la transition écologique avec le passage au tout électrique pour 2035 et la volonté politique de limiter le parc automobile ! Les acteurs du secteur automobile sont donc secoués de tous les côtés et c’est un véritable bouleversement que le secteur s’apprête à affronter.

 

1er coup dur pour le secteur automobile : la crise sanitaire

Les constructeurs automobiles ont fonctionné pendant des années en flux tendu et avec une mondialisation à outrance. Un modèle fortement mis à mal avec la pandémie. Durant des mois de confinements, les chaines de productions étaient à l’arrêt, ensuite le télétravail s’est imposé entrainant une demande très forte en équipement informatique, ce dernier très gourmand en semi-conducteurs.

L’industrie a privilégié les livraisons des semi-conducteurs utilisés pour l’informatique dont la conception est plus simple que ceux utilisés dans l’automobile et qui sont soumis à des normes bien plus strictes.

Avec un cycle de production plus long, des contraintes de fabrication plus importantes, les semi conducteurs pour le secteur automobile ont été relégués en fin de carnet de commande.

 

Les problèmes géopolitiques plombent encore un peu plus le secteur automobile

Déjà très fragilisé par la pandémie et la pénurie des semis conducteurs, le secteur automobile doit faire face à la Guerre en Ukraine.

La Russie et l’Ukraine sont des fournisseurs importants dans la chaine d’approvisionnement de l’industrie automobile. L’Ukraine fournit les faisceaux de câblages, une fabrication manuelle et personnalisée, demandant des forts besoins en main d’œuvre. Dans la production juste-à-temps des constructeurs, cette nouvelle pénurie entraine l’arrêt des chaines de production. A cela s’ajoutent les problèmes d’approvisionnement de toutes les matières premières venant de Russie. Même si le palladium servant à fabriquer les pots catalytiques, n’est pas visé par des sanctions occidentales, son approvisionnement est perturbé. En effet ce précieux métal, dont 40% provient de Russie, voyage habituellement en avion, mode de transport aujourd’hui impossible avec l’interdiction aux russes de pénétrer dans notre espace aérien.

 

Avec les pénuries, le retour de l’inflation, les coûts s’envolent alors que le passage à l’électrique engendrait déjà une hausse des couts de fabrication de 50%. Face à ces enjeux, les constructeurs repensent leur modèle industriel et cherchent à y intégrer davantage de résilience. Le zéro stock pratiqué jusqu’alors est fortement remis en cause avec les nombreux arrêts de chaines de production. La croissance des véhicules électriques très gourmands en matières premières pourrait être ralentie.

Le secteur est bouleversé et doit se réinventer en prenant en compte les phénomènes sociétaux. De son côté, le consommateur attend de nouvelles solutions de mobilité s’inscrivant dans les mentalités actuelles où l’usage et la partage prennent plus d’importance.

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